Il paraît que le comédien Maxime d’Aboville, qui joue sa pièce au théâtre Montparnasse à Paris, a annulé une date pour être présent à Bouvines le 15 juin. Les vitraux de l’église l’inspirent alors les organisateurs de Bouvines 2014 ont profité de son engouement pour l’inviter, faisant monter en puissance les festivités du 800ème anniversaire de la bataille.
Le point avec Jean-Louis Pelon, président des Amis de Bouvines.
Maxime d’Aboville endosse le costume d’instituteur pour sa pièce
«Une Leçon d’histoire de France».
– Comment est née cette collaboration avec le comédien Maxime d’Aboville ?
« Du hasard ! Une dame est venue visiter l’église de Bouvines, puis est allée voir sa pièce à Paris, Une leçon d’histoire de France. Elle connaissait la tante du comédien, elle lui a parlé de Bouvines et la tante de Maxime d’Aboville en a parlé à son neveu. Ce qui fait qu’un jour, cet hiver, on a vu débarquer un groupe d’une dizaine de personnes qui voulaient visiter l’église. La mairie m’a appelé en urgence pour assurer une visite guidée. J’ai vu un homme très rêveur face aux vitraux et il s’est présenté en me disant : « Je joue une pièce sur l’histoire de France, j’aimerais me produire ici». »
– Il était semble-t-il extrêmement partant…
« Il donne une autre pièce en ce moment, tirée de La Conversation de Jean d’Ormesson, où il tient le rôle de Bonaparte. Eh bien figurez-vous qu’il a annulé une date à Ajaccio, pourtant sur les terres de Napoléon, pour venir jouer son autre pièce à Bouvines ! C’est un comédien très dynamique, passionné par l’histoire, un peu dans le style de Lorant Deutsch. Ses textes sont inspirés de Michelet, Chateaubriand, Victor Duruy, et sont accessibles aux enfants dès l’âge de 9-10 ans. »
– Où cette pièce va-t-elle être présentée ?
« Dans l’église de Bouvines, lors de deux représentations. La première, à 16 h, nous permettra peut-être, si la météo est de la partie, de bénéficier du soleil dans les vitraux. La deuxième aura lieu à 20 h 30. Attention, l’église ne compte que 200 places assises. Il faudra réserver pour être sûr d’assister à cette Leçon d’histoire de France».
M. VDK.